Livaison
Les deux premiers bagages à être livrés furent nos vélos. Le mien, le "prem’s" chuta donc lourdement contre la bordure de calage en émettant un drôle de bruit. La vérification immédiate et rapide (ouverture du sac mais pas déballage) semble ne présenter aucun dégât grave. Nous tentons tout de même de trouver un interlocuteur pour faire au moins une déclaration au cas où... Cela s’avère quasiment impossible ici ! Nous partons donc vers notre hôtel.
Constat
Dès l’après-midi de l’arrivée, je déballe les vélos et les remonte puisque nous avons respecter les consignes : démontage des roues et des pédales, guidon replié... J’ai alors la désagréable surprise de découvrir que c’est le guidon qui a encaissé le choc et que son côté gauche est plié/ Tellement plié qu’il empêche l’installation de la sacoche et qu’il va m’être difficile de le tenir pour pédaler. Nous nous mettons à quatre pour récupérer une partie de la déformation et me permettre de faire l’itinéraire prévu, les organisateurs m’ayant dit tout de suite qu’il est plutôt difficile de compter sur les éventuels vélocistes du coin (quand ils voient arriver un touriste...). Je peux donc maintenant installer la sacoche de guidon et tenir à peu près mon vélo pour rouler. Le séjour se passe sans autre problème de ce côté-là.
Réparation
Au retour à la maison, j’ai cherché comment parfaire cette "réparation". Ce n’est que plus d’un mois plus tard, en installant le camping-car pour un nouveau séjour vélo (cette fois-ci dans le Perche), que j’ai eu l’idée saugrenue d’utiliser le cric pour écarter les deux parties cintrées et les rendre parallèles. J’ai un peu crains que ce ne soit le mauvais côté qui se plie à son tour mais j’ai compté sur le fait que la "pliure" avait dû fragiliser quelque peu la structure du côté abîmé. L’avantage du cric de notre camping-car (le porteur est le traditionnel Fiat Ducato) est qu’il est équipé d’une grosse molette pour permettre de l’adapter manuellement et facilement avant l’utilisation de la traditionnelle manivelle.
Bingo !
Délicatement, demi-tour de molette après demi-tour, et en positionnant correctement le cric, j’ai réussi à récupérer une position tout à fait correcte du guidon : à l’œil nu, il est redevenu symétrique. J’aurai peut-être dû utiliser des cales en bois (ou en carton) pour séparer les éléments métalliques du cric du guidon mais la guidoline étant à changer, j’ai pensé qu’elle ferait office de protection suffisante.
Ouf, je n’aurai pas à changer le cintre !