Carennac, c’est ma commune natale dans le Lot mais mon village est là-haut, perché au-dessus de la vallée de la Dordogne, la rivière Espérance qui faisait rêver l’enfant du causse que j’étais. Maintenant, le surnom de la rivière acquis grâce à un film tourné ici, est porteur d’espoir.
Carennac, c’est aussi l’un des plus beaux villages de France, ces villages répertoriés par l’association du même nom. Ce fut le lieu où, paraît-il, un certain Fénelon y rédigea un ouvrage qu’il baptisa Télémaque. La Dordogne ne passe pas vraiment à Carennac mais à quelques centaines de mètres. Au pied de la "Palissade" qui supporte la place au pied du château et de l’église, ne coule qu’un bras de la Dordogne. L’île ainsi formée a été baptisée ... Télémaque !
Si le château n’a rien d’extraordinaire, l’église, elle, est remarquable. Tout d’abord par son porche roman magnifiquement sculpté. Mais aussi par la sculpture de la "mise au tombeau" et plus perceptible par les visiteurs basiques, le cloître. Dire qu’il a presque servi d’étable, de ferme !
Mais Carennac, ce n’est pas seulement, ces classiques monuments mais aussi ces vieilles maisons recouvertes de tuiles rouges et "l’effaçage" de toutes traces de modernité comme les câbles électriques ou téléphoniques, les poteaux de toutes sortes, les murs trop crépis ou les aménagements trop kitch.
Mais Carennac, c’est aussi de nombreux hameaux tout autour : certains se sont installés au bord de la Dordogne mais d’autres se sont perchés sur les hauteurs bien au-dessus de la Dordogne (plus de cent mètres de dénivelé). Le plus important d’entre eux est Magnagues, ancienne paroisse ; c’est le village qui m’a vu naître au milieu du siècle dernier. Je n’en citerai qu’un autre, Broche, parce que ce fut le village de toute mon enfance. Il y a déjà quelques temps, j’avais rédigé quelques pages sur ces deux villages si chers à mon cœur : Magnagues et Broche