Je ne sais pas. Je ne sais pas si elle se rapproche de moi ou si c’est moi qui me rapproche d’elle. Nous nous rapprochons, c’est quand même certain. Je sais qu’un jour nous nous confronterons. Et qu’elle gagnera. Lorsqu’elle sera là, le temps ne s’écoulera plus pour moi mais il continuera pour les autres, ce temps si indifférent à mon sort. Serais-je à la hauteur de cette ultime étape ? Accepterais-je sereinement cette funeste partenaire ? Elle, qu’on ne rencontre qu’une fois, une seule. Me fera-t-elle (...)

Il y a des jours sans et des jours avec comme des soirées à l’horizon rouge et d’autres à l’horizon noir. Il y a surtout des jours ordinaires qui deviennent si habituels qu’ils s’écoulent à toute vitesse comme l’eau d’un torrent en haute montagne. Pourtant en vieillissant on aurait pu croire le contraire : que la vie va s’écouler paisiblement au gré des petits évènements quotidiens bien loin des tempêtes professionnelles. Il y a des jours avec et des jours sans comme des matinées illuminées et d’autres (...)

Même si une jeune fille
A envie quelquefois de quitter sa famille
Rien ni personne ne pourra jamais
Imaginer une ado abandonnée.
Alors, pars, surtout ne te retourne pas
La famille saura toujours t’aimer
Il suffit seulement de suivre son destin
Vers l’avenir ou plus simplement vers demain.

Bravant la tempête, le marin
Est parti vers Saint-Martin
Ne sachant, malheureusemenr, que jouer au foot
Jamais il ne retrouva sa route
Alors, chers amis, faites attention
Mais prenez plutôt l’avion
Il vous emmènera toujours ailleurs
Ne restez donc pas au milieu des fleurs.

Le lionceau de Guadeloupe
Est parti sur une vieille chaloupe
On ne l’a jamais revu
Nul ne l’a, non plus, plus entendu
Il avait la crinière au vent
Et aimait quand même beaucoup ses parents

Je me souviens de récits familiaux qui ressemblent bien souvent à des contes ou des légendes. Ce ne sont pas des affabulations même si la vérité est sans doute un peu éloignée : il y a toujours cette part de mystère liée autant à une intuition qu’à une déduction suite à une découverte.

L’autisme léger est un trouble du comportement social du spectre plus générique de l’autisme. L’autisme serait à la fois d’origine génétique et d’origine environnementale (pollution entre autre). L’autisme léger est fréquemment invisible surtout parvenu à l’âge adulte.

Le froissement du papier qu’on froisse est presque devenu une violence et le cliquetis de la souris de mon ordinateur n’a presque jamais autant résonné à mes oreilles.
Entendre...
le bruit associé au clignotant de la voiture qui franchit le carrefour
le crissement des pneus des voitures sur l’asphalte de la route
l’assourdissant vrombissement des moteurs des voitures qui passent
le tendre cliquetis des touches du clavier qu’on manipule
les discussions animées des clients dans l’allée commerçante (...)

J’aime la trace du stylo sur le papier...
J’aime la trace du stylo sur le papier comme un trajet qui part d’ici pour arriver au bout de l’idée à la manière d’une aventure.
J’aime la courbe hésitante et torturée qui parcourt l’espace de la feuille pour tracer une histoire particulière, pour se souvenir, pour transmettre aux autres.
J’aime l’itinéraire sinueux que trace la plume quand elle reproduit sur le papier les chaînes de mots que construit l’esprit qui la pilote.
J’aime les ratures au milieu des (...)

Je ne suis ni l’accusé ni le coupable mais un sentiment étonnant, bizarre m’envahit et je me sens oppressé, presque angoissé à l’idée d’être tiré au sort. Et oui, je suis juré d’assises pour cette cession.
Il faudra rester neutre mais je ne peux cesser de penser à ma prochaine visite aux assises de Blois. Pour la première convocation, ce lundi 2 mars, je suis resté sans trop de pression. Peut-être parce que j’allais dans un lieu que je ne connaissais pas du tout : je n’avais encore jamais mis les pieds dans (...)