Le long week-end de l’ascension est souvent l’occasion de sortir des sentiers battus en cyclotourisme. Micheline et moi avons décidé de profiter de la visite à notre fille actuellement marseillaise pour s’organiser une petite boucle afin de compléter notre collection de BPF BPF Brevet des Provinces Françaises . Nous avons choisi de visiter La-Sainte-Baume près de Plan-d’Aups dans le Var et Cassis dans les Bouches-du-Rhône.
- Micheline en pleine ascencion
Nous avions établi notre "camp de base" à Gémenos, à l’est d’Aubagne. Nous étions ainsi au pied de La-Sainte-Baume qui domine toute la région. La Sainte-Baume est d’abord un massif montagneux proche des rivages méditerranéens.
La Sainte Baume
Nous sommes partis assez tard dans la matinée, vers 10h, car il nous fallait récupérer du repas de la veille au soir trop copieux et surtout tardif pour des cyclos.
- Les lacets
Dès la sortie de Génenos, la route prend ses pentes de montagnes. Ici, cette inclinaison n’est pas très régulière. Il faut donc souvent changer de braquet. Le paysage est très vite somptueux : les yeux s’emplissent des paysages rocailleux et montagneux à souhait. Les lacets se succèdent et la fréquente vision de ceux déjà franchis donnent du courage aux apprentis grimpeurs que nous sommes.
- Marseille depuis l’Espigoulier
Après les inévitables arrêts photos, nous arrivons au col de l’Espigoulier à 725 m d’altitude. Ce col nous laisse admirer une magnifique vue sur Marseille et la Méditerranée. "Vous avez de la chance : même la "bonne mère" est visible." nous affirme un cyclo marseillais très bavard.
Nous continuons vers Plan-d’Aups et la-Sainte-Baume. Partis tard, nous arrivons à midi. Nous allons jusqu’à La-Sainte-Baume et revenons manger à la brasserie au centre du village. Quelques cyclos se rafraîchissent et nombreux sont ceux qui passent : il semble que cet itinéraire soit très fréquenté par les cyclos mais il semble que se soit surtout des cyclos qui font du vélo pour l’activité sportive uniquement (notre marseillais nous a dit qu’il montait souvent ici à vélo pour se détendre !). Au vu du peu d’équipement de la plupart de ces cyclistes, il semble que les cyclos qui passent soient presque tous dans la catégorie des sportifs plutôt que des touristes : "c’est la pente qui les intéresse, et non pas les paysages !" S’ils savaient ce que la nature leur met sous les yeux, Peut-être surveilleraient-ils moins leur compteur et leur temps de parours ? Néanmoins, certains répondent à notre salut.
- Miceline, les asphodèles et le col
vers Cassis
La descente vers Aubagne est beucoup plus facile. Mais nous ne parvenons pas à aimer la ville à vélo. Et dès l’entrée d’Aubagne, nous nous retrouvons dans un capharnaüm de véhicules qui nous frôlent et nous dépassent sans temps mort. Les itinéraires sont fléchés pour les voitures. C’est très net puisque les trajets proposés empruntent tous l’autoroute ; nous avons bien établi un itinéraire hors des plus grands axes mais il reste à le trouver. Lors d’un arrêt pour faire le point suite à une erreur de direction, ma roue avant glisse sur une bordure de béton qui limite l’extérieur de la voie du rond-point et je m’étale sur le gravier du bas-côté. Je n’ai que quelques éraflures mais je peste contre moi-même qui dit souvent et à tout le monde de faire attention à ces franchissements et de ne pas les prendre en biais. Et c’est justement ce que je fais !
- Le port de Cassis
Nous finissons par descendre vers Cassis depuis Carnoux. La célèbre ville est envahie de touristes et les abords du port sont tellement fréquentés que nous devons descendre de vélo et marcher... Pourtant le port entouré de ces montagnes très proches présente un cadre de carte postale avec son château qui domine tout. Nous parvenons à faire des photos sans que la foule n’y soit trop visible !
A Cassis, il nous est difficile d’obtenir un tampon pour nos BCN BCN Brevet du Cyclotourisme National et BPF BPF Brevet des Provinces Françaises . La commerçante d’une pâtisserie consent à apposer le tampon sollicité mais on sent que c’est bien parce que nous avons acheté deux pâtisseries... Décidément, Cassis a décidé de se passer des cyclos touristes ! Il est vrai que nous ne rencontrons aucun prtiquant de la petite reine autour du port.
Le retour
La remontée pour sortir de Cassis est très raide (sens unique). Nous avons décidé de rentrer à Gémenos par Roquefort bienqu’il nous faille faire quelques kilomètres sur la N8. Le paysage est de nouveau magnifique. Nous montons et lorsque nous pensons être arrivés en haut d’un col, nous découvrons que le col de l’Ange est bien plus loin et donc bien plus bas. Il est bien rare de descendre vers un col.
Le retour se fera sans difficulté puique nous empruntons la N8 dans une longue descente qui nous permet de rester très peu de temps sur cette route bien trop fréquentée pour les cyclos qui n’ont quasiment aucun espace pour se mettre à l’abri.
En guise de conclusion
- Fin de la rando
Le temps magnifique nous a permis de faire une belle randonnée à la découverte de paysages qui valent l’effort à fournir mais Cassis, même si c’est une belle ville ne devrait pas être un lieu de destination des cyclos touristes. Il n’y ont pas leur place ! Pourquoi donc ce lieu a-t-il été choisi comme BPF BPF Brevet des Provinces Françaises