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Sologne : ils expérimentent le tri à la source des biodéchets

Mots clés : Diverses informations

jeudi 23 février 2023


À Nouan-le-Fuzelier, une expérimentation de tri à la source des biodéchets est en cours. En 2024, ce sera la loi.

De longue date, Roland et Micheline Bouat pratiquent le compostage au travers d’un circuit aménagé dans leur jardin, à Nouan-le-Fuzelier. Depuis quelques semaines, ils participent à une expérimentation et utilisent un composteur mis à disposition par le Smictom de Sologne.

Un composteur et un seau. Tel est l’équipement qui a fait son entrée dans la vie de 67 foyers de Nouan-le-Fuzelier depuis la fin janvier. Tous (1) participent à une expérimentation du tri à la source des biodéchets lancée par le Smictom de Sologne qui assure la collecte et le traitement des déchets ménagers pour une vingtaine de communes autour de Nouan.

Parmi ces Solognots expérimentateurs, Roland et Micheline Bouat. Ils ont de l’avance. Le compostage, ce couple de Nouanais le pratique depuis les années 80 ! Sans composteur. Les résidus de la tonte du gazon ou du potager, mais aussi les restes de repas (pas la viande, car cela donne des odeurs) rejoignent de longue date tout un circuit aménagé très proprement dans un coin de leur jardin. Circuit au bout duquel ils obtiennent un terreau qui amende leur jardin.

« Il ne faut pas prendre le compostage comme une contrainte »

« On est très nature. Cela correspond à notre façon de vivre », commentent Roland et Micheline Bouat. Sur ce point aussi, ils sont en avance.La loi prévoit en effet qu’à partir du 1er janvier 2024, tous les ménages devront pouvoir trier leurs déchets biodégradables.

À cette date, le tri à la source des biodéchets deviendra obligatoire pour tous, quel que soit le volume produit. Les collectivités devront alors offrir aux particuliers des solutions de collecte séparée et de valorisation, y compris par le biais du compostage individuel ou collectif. D’où l’expérimentation de six mois lancée par le Smictom : une sorte de test grandeur nature.

Pour l’occasion, « on joue le jeu », sourient les deux retraités. Leurs biodéchets rejoignent donc le composteur fourni par le Smictom, sagement aligné dans la rangée des conteneurs de toutes sortes (jaune, marron…) dédiés au tri. Mais une chose est sûre : « On sait que, d’ici peu, le composteur ne va pas suffire ! Lors de la réunion d’information, il a été dit qu’on produisait environ 40 kg en un an. En à peine un mois, on est déjà à 15 kg ! ».

Depuis peu, dans le cadre d’une expérimentation, Roland et Micheline Bouat utilisent un composteur mis à disposition par le Smictom de Sologne.

Jamais le couple, grand amateur de fruits et légumes bio, n’avait mesuré la quantité de biodéchets qu’il produisait avant l’expérimentation. En revanche, forts de leur expérience, ils peuvent témoigner que le compostage a un effet visible sur le volume de leurs déchets qui finissent dans la poubelle « marron » classique. « J’utilise moins d’un sac de 30 litres toutes les deux semaines », souligne Micheline Bouat.

Bien sûr, quand on n’a pas de jardin, la solution est plutôt le composteur collectif. «  Il ne faut pas le prendre comme une contrainte. C’est une habitude à prendre. Comme le tri. Le jeu en vaut vraiment la chandelle », soulignent Roland et Micheline Bouat.

Pour eux, c’est tout à fait compatible avec l’emploi du temps d’un actif : « La seule contrainte c’est de penser à a aérer régulièrement le compost ». L’objectif, à la fois financier et écologique, est de diminuer la quantité de déchets à éliminer par enfouissement ou incinération.


Voir en ligne : L’article original était consultable en ligne le 23 février 2023.


Publié le 22/02/2023. Auteur : Pierre Calmeilles.