Je doute d’arriver au bout mais qui ne tente rien n’a rien dit un dicton. Combien de semaines tiendrais-je ?
Enfermée derrière la grille, la maison toujours inhabitée n’a pas changé depuis au moins les années cinquante.
L’incendie qui a détruit la forêt de ce côté de la dune du Pilat a laissé des traces qui perdurent toujours mais la puissante nature reprend peu à peu sa place.
Découverte un peu par hasard dans ce camping, la vue offerte après ces journées pluvieuses est immense.
En passant sur la levée d’un petit étang solognot, un magnifique reflet s’offre en ce jour à la météo très calme.
Le ciel se pare de couleurs somptueuses et nous déguisons nos châteaux de couleurs quelquefois surprenantes (à tout le moins étonnantes).
Quand l’eau arrive en trop grande quantité dans un lieu où elle ne peut partir qu’à petite vitesse, elle séjourne quelque temps nous rendant impatients, perplexes ou inquiets.
Peu à peu, très patiemment, la nature reprend le contrôle d’espace qu’elle avait prêté momentanément à des humains quelquefois peu respectueux. Ces derniers la laisseront-ils aller jusqu’au bout de sa ré-appropriation ?
La prudence est bien connue pour être "la mère de la sureté". Elle est donc de rigueur quand la boue rend le sol trop difficile à franchir.
On est trop bas pour voir les autos sur l’autoroute : alors, on fait comme les grenouilles, on grimpe à l’échelle... euh, au grillage. (on sait que ce n’est pas bien...).
Il paraît que la pluie ne fait pas fuir le pélerin. Il semble pourtant qu’elles mettent à l’abri un peu raidement les jeunes cyclistes