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Les Mauges. La collection de Victor ne casse pas des briques !

vendredi 6 janvier 2023 , par Roland


Article de presse (PQR) publié le 08/10/2021 dans Ouest-France.

Victor Bouyer est brickostampophile. Quèsaco ? Vous le lirez ci-dessous, ou le verrez en allant, dimanche, au 30e Salon des collectionneurs, salle du Grand-Avault à Chemillé (Maine-et-Loire).

Victor Bouyer collectionne les briques, particulièrement celles de l’Anjou, toutes dûment répertoriées avec leur origine et leur fabricant. |
Victor Bouyer présente sa collection

Victor Bouyer, habitant de Chemillé, participera, dimanche 10 octobre, au 30e Salon des collectionneurs de sa ville déléguée de Chemillé-en-Anjou (Maine-et-Loire). Lui est brickostampophile, et nous raconte sa passion pour ces morceaux de terre façonnés pour en faire un solide matériau de construction.

Que collectionnez-vous et d’où vous vient cette passion ?

Je collectionne les briques. Dans brickostampophile, il y a phile (qui aime), brique, et stamp pour estampillée. J’ai passé ma jeunesse au Fuilet dans l’ambiance de l’argile. Je suis descendant d’une lignée d’ouvriers briquetiers, tuiliers ou potiers depuis le XVIe siècle.

Lorsque j’ai acheté ma maison à Chemillé, j’ai trouvé de nombreuses briques marquées au nom de plusieurs fabricants. Lors de mes retours au Fuilet, j’ai continué à chercher dans les vieilles granges, des ateliers. J’ai pu ainsi sauver quelques spécimens. J’ai poursuivi ma quête dans l’ensemble des Mauges.

Je recherche principalement les briques dont les ateliers étaient situés en Anjou. Aujourd’hui la plupart ont disparu.

Combien pouvons-nous compter de brickostampaphiles en France ?

Les brickostampaphiles sont certainement peu nombreux en France. Un peu plus d’une centaine, je pense.

Les briques ont donc une histoire ?

Oui, nous pouvons dégager plusieurs mouvements dans l’histoire de la brique marquée. Les premières briques artisanales étaient entièrement faites à la main par des femmes, comme le suggèrent les traces de doigts sur la face de la brique.

La seconde période débute avec l’industrialisation, vers 1870. Les briques sont alors fabriquées avec des moules puis pressées pour éliminer un maximum d’humidité. Une opération qui s’effectue avec la presse à rebattre, où l’artisan indique parfois son nom.

Dimanche 10 octobre, à partir de 10 h 30, Salon des collectionneurs, salle du Grand-Avault, à Chemillé (Chemillé-en-Anjou).


Voir en ligne : L’article original était encore consultable en ligne le 6 janvier 2023.

 

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