Muret. Les secrets de la Tuilerie-Briqueterie Rondé-Oustau
Les bâtiments et la grande cheminée de la "briqueterie Rondé" font partie depuis plus d’un siècle du paysage muretain de la route d’Ox. Bernard Rondé-Oustau, de la Société du patrimoine du Muretain, représentant de cette famille d’industriels muretains en a retracé l’histoire, par deux fois, dans l’enceinte du musée Clément Ader. [...]
[Cette saga industrielle] commence avec le rachat en 1893 de la "briqueterie saint-Georges" qui appartenait à "monsiuer Dardier" en ce même lieu, par Laurence Oustau, un ingénieur des Ponts et Chaussées qui avait fondé en 1873 la briqueterie de Tarbes. La "tuilerie" muretaine avait été construite...
Dans "Muret. Les secrets de la Tuilerie-Briqueterie Rondé-Oustau (ledepeche.fr)"
Briquetterie Rondé-Oustau de Tarbes à Muret
En 1873, l’ingénieur des Ponts et Chaussées Laurence Oustau fonde à Tarbes une industrie de produits céramiques qu’il dirigera jusqu’à sa mort en 1929. Grâce au marché colonial, l’usine prend une grande extension. Une politique qualitative lui permet d’obtenir les plus hautes récompenses dans les expositions internationales. Aujourd’hui, la briqueterie de Tarbes, à l’entrée d’Aureilhan, vitrine architecturale de son savoir-faire, est classée à l’inventaire des monuments historiques.
SAINT GEORGES
En 1898, Laurence Oustau achète à Muret la briqueterie « Saint Georges », située sur la route d’Ox, qui appartenait à M. Dardier. Il fait reconstruire entièrement l’usine, avec une haute cheminée, ainsi qu’une belle demeure, dans un cadre verdoyant en bordure de Louge. 600 tonnes de briques et tuiles sortent chaque mois des fours et le marché toulousain peut s’approvisionner en produits plus sophistiqués de Tarbes : briques et tuiles émaillées, tuyaux de grès, produits réfractaires, moulages artistiques. La direction est assurée par Henri Oustau, fils de Maurice et Jean Rondé, frère de son gendre. Jean décède en 1944 et Maurice Ronde-Oustau le remplace. Bien connu des muretains, il a fêté ses cent ans à la briqueterie en 2006 et se souvient de ses débuts : « Il y avait des chevaux et des charrettes pour le transport de la terre qu’on extrayait à la pelle et à la pioche. On prenait la terre à la côte d’Eaunes, puis, après, derrière la briqueterie. Quand l’usine a été arrêtée, on n’a plus eu besoin de pomper et la carrière est devenue un lac ». Les ouvriers et ouvrières, qui ont été jusqu’à 50, venaient de Muret et des alentours. Certains logeaient dans la cité ouvrière, construite dans les années vingt, à côté du groupe scolaire Joseph Niel.
En 1957, un incendie, dû certainement à un brasero de séchage, détruit l’usine. La fabrication est arrêtée, Dominique Rondé, fils de Maurice, poursuit une activité de revente de matériaux de construction jusqu’en 2000. Il aura eu la satisfaction de pouvoir fêter les cent ans de la briqueterie.
Dans Briquetterie Rondé-Oustau de Tarbes à Muret (lesarchivesdelaterrecuite.blogspot.com)
Construit en 1880, cet ancien site industriel emploie une cinquantaine d’ouvriers au plus fort de sa production. Mais un incendie se déclare le 29 décembre 1957. Destructeur, il met fin à la production. Seule une petite partie des bâtiments sont sauvés des flammes et l’usine ne sera pas reconstruite.
Dans "La briqueterie Rondé-Oustau à Muret choisie par la Mission Patrimoine (lejournaltoulousain.fr)"
Le lieu et son histoire : une production intense de 1880 à 1957
La briqueterie voit le jour en 1880, sur un terrain détenu à l’époque par la famille Dardier. Elle porte alors le nom de “l’Usine St Georges”. La briqueterie et son terrain sont rachetés par Laurence Oustau, son fils Henri, et le frère de son gendre, Jean Rondé. L’usine devient alors “Oustau Fils & Rondé ”.
Au plus fort de sa production, l’usine emploiera une cinquantaine d’ouvriers mais Le 29 décembre 1957, un incendie se déclare et marque la fin de la production industrielle de l’usine ; compte tenu de l’évolution des techniques de fabrication de tuiles et briques, sa reconstruction apparaît vite impensable.
Dans "Briqueterie Rondé - Oustau de Muret en Haute-Garonne (fondation du patrimoine)
[...]la briqueterie Rondé-Oustau, site emblématique de Muret[...]
Ce site emblématique de la ville a été bâti en 1873. C’est un endroit connu des plus anciens Muretains, mais qu’il faut deviner pour les nouveaux. En retrait de la route d’Ox, il est en partie caché par une résidence moderne. C’est pourtant là que se niche une page de l’histoire industrielle de la ville. Elle commence il y a près de 150 ans dans cette grande bâtisse (construite en briques, évidemment), juste au bord de la Louge, avec une très grande cheminée.
Jusqu’à 50 ouvriers, et un incendie en 1957Le site est associé au départ avec une usine d’Aureilhan, près de Tarbes (Hautes-Pyrénées). Au plus fort de l’activité, 600 tonnes de briques et tuiles sortent chaque mois des fours, avec notamment un ballet de chevaux et des charrettes pour le transport de la terre que des ouvriers allaient chercher dans la côte d’Eaunes, de l’autre côté de la Garonne.
Le site compte jusqu’à 50 ouvriers, qui logent dans une cité construite à proximité, dans les années 1920. Fin 1957, un incendie détruit en partie l’usine. La fabrication est arrêtée, mais le fils d’un des fondateurs se lance ensuite dans la revente de matériaux de construction. Une activité qui cesse en l’an 2000. Depuis, la végétation a pris de la place[...]
[...]la briqueterie de Muret[...]
Construit en 1880, l’édifice a poursuivi son activité industrielle jusqu’en 1957, année où un incendie a ravagé la briqueterie et entraîné l’arrêt de la production.