Etre responsable d’une association, c’est d’abord être bénévole. On fait donc, en théorie, ce que l’on aime faire.
Oui mais voilà, il y a la conscience. On ne peut pas l’appeler professionnelle. Serait-ce une conscience associative ? Non, je ne crois pas. Il s’agit plutôt de ne pas décevoir ce qui vous ont choisi (ou accepté souvent ou très sollicité presque toujours) : c’est donc une conscience personnelle.
Alors, on en fait beaucoup, trop même. Et on finit par créer des jaloux, des envieux, des tensions, des conflits, ... tout ce qu’on s’efforçait en fait d’éviter. Raté. Et oui, on rate sa cible en voulant bien faire...
Et on ne s’en aperçoit que trop tard. Alors il faut faire avec. Là aussi, c’est difficile. Quoique ce soit plus facile : il suffit bien souvent de se taire ... et d’encaisser quelques coups bas (pas toujours aussi faciles qu’il n’y paraît surtout que ceux qui les donnent n’ont même pas l’impression de les distribuer !)
Mais on obtient un peu de temps libre pour soi. Et si le petit monde qui nous entoure ne fonctionne pas comme on le souhaiterait, il continue de tourner cahin caha. Il peut brinquebaler. Quelquefois, il s’arrête même (pourvu que ce ne soit un arrêt définitif...). Mais il fait un nouveau petit bonhomme de chemin. Peut-être n’est-il pas plus mauvais que celui sur lequel on l’emmenait après tout.
Il suffit d’attende, de patienter, une association c’est un petit groupe qui a une vie propre avec ses réussites, ses échecs, ses difficultés, ses solutions, ses évolutions. Il existe parce qu’il est né un jour et il vit parce qu’il mourra un jour (définition de la vie : espace de temps qui sépare la naissance de la mort). La vie n’existe que parce qu’il y a un début et une fin.
Mais là voilà la réponse ! Faire preuve de philosophie.