Qui ?
Les généalogistes sont, pour le plus grand nombre des gens "partageurs" : ils mettent leurs données en ligne et les autres peuvent les utiliser.
Pour partager davantage, ils sont nombreux à mettre en place des projets en parallèle à leur arbre généalogique : généalogies d’un village, index de recherches consultables en ligne...
Bon, il y a quand même quelques profiteurs qui utilisent les données en ligne mais refusent de les partager. A l’opposé, il y en a aussi quelques-uns, probablement des collectionneurs, qui "pompent" tout ce qu’il trouve sans trop de distinctions, histoire d’avoir un nombre de personnes répertoriées très au-dessus de ce que peut faire le commun des mortels
Quoi ?
Cela fait au moins 25 ans que je fais de la généalogie. Au début, je tâtonnais beaucoup, m’enthousiasmais (trop ?) vite et je fonçais la tête baissée (dans le guidon disent les cyclistes). Mais j’ai fait toutes les saisies à la main, du bout de mes doigts essentiellement puisque toujours sur un clavier (simple tableur -calc- à mes débuts).
Quelques petits calculs :
Ne perdez pas votre bonne humeur et n’envoyez pas tout promener. Merci.
- Combien pensez-vous ajouter de nouvelles fiches par an à votre arbre généalogique ? Réponse en note de bas de page [1].
- Combien de temps passez-vous pour la saisie d’une fiche individuelle y compris bien sûr les temps consacrées à la recherche des informations ? Réponse en note de bas de page [2].
- Si j’ai saisi une fiche individuelle nouvelle par jour, combien ai-je de fiches à ce jour ? Réponse en note de bas de page [3].
- A ce jour, j’ai 18000 personnes répertoriées dans mon arbre. Combien en ai-je saisi par jour ? Réponse en note de bas de page [4].
- Un généalogiste a plus de 200000 (deux cent mille) fiches individuelles et me certifie qu’il n’a commencé qu’il y a 10 ans. Combien a-t-il ajouté de nouvelles fiches par jour en moyenne ? Réponse en note de bas de page [5]
Où ?
De nos jours, la plupart des généalogistes partagent leurs données et leurs projets sur la toile. Pour le bonheur de tous. Comme ils partagent aussi leur tâtonnement, leurs "épines généalogiques", leurs problèmes, leurs difficultés, leurs incompréhensions... ça rassure les autres qui, en fait, sont aussi dans la même galère.
Quand ?
La réponse de chaque généalogiste est probablement différente autant parce que la plupart sous-estiment le temps passé que parce que "quand on aime, on ne compte pas." Et puis, ne pas oublier, la généalogie est addictive : si le temps semble passer plus vite ce n’est pas parce que les aiguilles tournent plus vite...
Comment ?
Pour les projets, il existent deux manières de les partager : sur un blog (ou un site personnel) ou en travaillant dans le cadre d’un projet collaboratif mis en place par des structures ou des institutions.
Partager sa généalogie c’est d’abord partager un arbre généalogique mais, pour la plupart des généalogistes, c’est aussi partager les récits des découvertes à travers un journal, un blog, des infographies...
Pourquoi ?
Mes partages et mes projets
- Mon arbre est en ligne : arbre en ligne sous webtrees et copie sur geneanet (pseudo rolandb) malheureusement pas mis à jour à période restreinte...
- Mes projets en cours :
- Constitution d’un arbre dans un tableur avec pour objectifs de vérifier les fiches de tous les sosa et d’avoir une présentation originale (qui sort de l’ordinaire).
- revoir toutes les fiches individuelles (par n° indi suivi dans une feuille de calculs) afin de les mettre toutes dans le même format avec les mêmes règles d’affichage (il faut dire qu’en 25 ans, j’ai beaucoup évolué dans mes saisies de données).
- rechercher les actes manquants à propos des ancêtres sosa (le suivi là aussi est effectué dans une feuille de calcul => constat : il m’en manque vraiment beaucoup en période récente -moins de 100 ans- et en période plus lointaine -époque révolutionnaire et plus loin dans le temps-).
- établir la liste de toutes les fiches qui situent des ancêtres proches des lieux qui me sont chers [6] :
- tous ceux qui ont vécu un de leurs évènements à Magnagues => projet : Magnagues). C’est le village où je suis né ;
- tous ceux qui ont vécu à Broche ou dans les hameaux du causse de Carennac (sauf Magnagues) => projet : Broche. Broche est le hameau de mon enfance, hameau que j’ai quitté à 15 ans mais dans lequel vit toujours ma mère et la famille de mon frère ;
- toux ceux qui ont vécu non loin de Broche, dans les hameaux du causse de Miers (commune voisine de Carennac) => projet : les Fieux. Les Fieux est le berceau de la famille puisque ma lignée patronymique a exploité la ferme du couvent qui y existait pendant plus de trois siècles ;
- pour mémoire, j’ai participé à l’opération #1J1P et une petite partie des indexations que j’ai réalisées est accessible dans mon arbre => projet : Mémoire des Hommes ;
- Gestion de mon site concernant la généalogie (hors arbre en ligne) :
- participations au #challengeAZ => 2013, 2014, 2015, 2016 et 2016, (2017->rub117], 2018, (2019->rub119] [7], 2020 [8] ;
- mes lectures qualifiées de "généalogiques" => Généa Infos[[Il y a eu de nombreuses évolutions de ce "répertoire" dont l’une est cyclo 2006 ;
- et puis la rubrique Généalogie sur mon site Internet personnel.
- Pour mémoire, il faut aussi citer mes comptes facebook (peu utilisé), Twitter (un peu plus utilisé entre autres pour le #challengeAZ et mastodon (mastodon.social et framapiaf).
-
- reconstitution des généalogies des habitants de Carennac, ma commune natale : projet : Carennac
-
- ... (je dois bien en oublier : papillonner entre les projets est un désordre qui permet de maintenir l’intérêt sans pratiquement jamais se lasser).