Combien de fois ai-je entendu ces phrases : "Ce n’est pas du cyclotourisme" ou "Ils roulent en cyclos touristes"
Lequel roule en cyclotouriste ?
Celui qui flâne et admire la nature,
Celui, qui, en famille, parcourt nos organisations du week-end,
Celui, qui, en solitaire, roule pendant des centaines de kilomètres,
Celui, qui veut participer pour la unième fois à Paris-Brest-Paris,
Celui qui crapahute avec son vélo les cols muletiers,
Celui qui, dans un brevet cyclo-montagnard, se défonce jusqu’à l’épuisement,
Celui qui roule à trente-cinq à l’heure parce qu’il en a les moyens physiques,
Celui qui part en cyclo-camping avec d’énormes sacoches.
Je n’ai pas la prétention d’avoir énuméré toutes les formes de cyclotourisme, peut-être le pratiquez-vous d’une autre façon que celles énoncées plus haut laquelle à votre avis, est la meilleure ? je vous dis "vous avez raison" car c’est votre façon à vous de vous faire plaisir.
" Se faire plaisir " voilà la petite phrase qui définit le cyclo-touriste ; à partir du moment où l’on se fait plaisir sur un vélo, sous quelque forme que ce soit, sans but lucratif, pour la joie d’admirer le paysage, d’être avec des amis, de souffrir en certaines occasions, d’avoir le droit d’acheter la médaille-souvenir ou de la refuser si l’on juge cette petite chose dérisoire par rapport à la joie procurée par des kilomètres parcourus, ALORS OUI NOUS SOMMES DES CYCLOTOURISTES.
En conclusion, nous roulons tous en cyclotouristes mais nous avons chacun une vue personnelle de la pratique du vélo et chaque cyclo détient sa part de vérité à ce sujet.
Nous sommes même différents d’une sortie à l’autre, notre plaisir dans la pratique de ce sport variant suivant notre forme du moment ou de la motivation qui nous pousse à rouler plus fort afin de préparer tel ou tel brevet ou randonnée.
Je crois que c’est très bien ainsi, la différence faisant la force de notre Fédération, en effet, ce serait monotone et sans avenir pour notre sport si nous devions tous pratiquer la même forme de cyclotourisme.