Visite de la ville
Ils sont donc à Montréal, dans un hôtel du boulevard René Lévesque. Après une nuit réparatrice, ils constatent que, dans ce sens (Europe vers Amérique), le décalage horaire de six heures s’avèrent plutôt facile à supporter. D’expérience, ils savent que, lors du retour, ce sera un peu plus difficile.
A chacun son bicycle
Les québécois semblent appeler ainsi ce que les français dénomment vélo ou bicyclette.
- Un vélo neuf pour chaque participant
La salle à manger qui accueilli les participants pour le petit déjeuner est celle qui entreposait les vélos pour la nuit. Ce matin, ils prennent donc leurs engins numérotés un peu au hasard parce que, Gilles, le responsable local, ne trouve plus sa liste pré-établie en fonction des données qui lui ont été fournies. Certains s’approprient tout de suite un vélo en fonction de l’apparence. Occupé à prendre quelques photos, Cyclotin se retrouve avec un vélo beaucoup trop grand juste au moment ou la liste réapparaît. Mais il est trop tard pour revenir en arrière. Il va donc attendre quelques dizaines de minutes la livraison d’un nouveau vélo plus adapté à sa taille. Il arrive juste au moment du départ.
Renée, l’une des participantes, a demandé à bénéficier d’un vélo à assistance électrique. Elle apprend rapidement à s’en servir. Cette notion ne recouvre pas la même chose en France et ici au Canada parce que ce vélo ressemble davantage à un cyclomoteur qu’à un vélo. En effet, pour mettre en marche le moteur électrique, l’utilisateur manœuvre un interrupteur. Même s’il ne pédale pas, le vélo avance malgré tout. Renée semble avoir quelques difficultés à s’approprier les commandes de son engin.
Itinéraire plutôt aléatoire
Ce matin, la sortie vélo a pour objectif de visiter la ville de Montréal. Ils seront guidés par Gilles et son acolyte. Les nombreux zigzags dans la ville ne permettent pas de retracer précisément le parcours dans une ville inconnue. D’autant plus, qu’ils ont tous deux omis de mettre en route leur GPS
GPS
Global Positioning System (en français : "système de positionnement mondial")
(et pour cause : ils l’ont laissé dans leur chambre d’hôtel). Ce qui va tout de suite frapper les participants, ce sont les feux de signalisation placés après le carrefour (et non pas avant comme en France) et le décompte affiché en secondes pour les piétons et occasionnellement pour les cyclistes. Ils découvriront plus tard que les panneaux de danger sont jaunes et en losange alors que les panneaux de travaux sont en rouge. Très vite, ils constatent que les piétons et les cyclistes sont bien mieux respectés qu’en France.
Révolutions
- "Révolutions", scupture de Michel de Broin
Rien à voir avec une quelconque révolution politique. Il s’agit ici d’une sculpture (mérite-t-elle ce nom ?) de Michel De Broin en forme d’escaliers sans fin. Révolutions est située dans le Parc Maisonneuve-Cartier à Montréal. Ce sera leur première visite et leurs guides s’avèreront très avares d’informations. S’intéressent-ils au patrimoine ? doute... Ils auraient pu leur dire que l’artiste s’était inspiré des escaliers montréalais, du pont Jacques-Cartier, des manèges de La Ronde et de la boucle absolue des escaliers du métro. Cyclotin ne découvrira tout ça qu’en consultant la toile mondiale une fois revenu chez lui. Dommage !
le pont Jacques Cartier
Les cyclotouristes descendent vers le fleuve Saint-Laurent, déjà majestueux et qui va servir de fil rouge durant tout le séjour.
- Vers le pont Jacques Cartier
Le pont Jacques Cartier est un monument en soi. Les voyageurs en mode doux y découvrent la ville et les rues comme s’ils étaient dans un engin aérien. Une rue couverte de banderoles multicolores s’avère, d’après leurs guides, être celle du quartier gay.
- Une rue étonnament décorée
Le pont est une immense structure métallique très imposante. Il mesure deux kilomètres et demi de long et s’appelait au départ pont du Havre. Dans une des piles, ont été cachés une cinquantaine d’objets constituant un témoignage de l’époque de construction. Il a été ouvert à la circulation en 1930 et accueille cinq voies de circulation (si le comptage est bon...).
Le dôme géodésique
- la Biosphère
Témoin de la contribution des États Unis à l’exposition universelle, cette structure en forme de sphère construite dans l’île Sainte-Hélène en tubes métalliques cylindriques accueille maintenant la biosphère, un musée de l’environnement.
Le pavillon de la France est devenu le casino. Ils ne le verront pas ou leurs guides ont omis de le leur signaler.
La vue sur Montréal depuis le bord nord de l’île est digne d’une carte postale (cela peut même faire penser aux villes du jeu SimCity).
Habitat 67
- Habitat67
Le groupe passera à la cité du Havre (dénomination non garantie, nos guides n’étant toujours guère prolixes en la matière). Ils y découvrent Habitat 67, un ensemble résidentiel construit pour l’exposition universelle de 1967 et constituant l’un des symboles architectural de Montréal. On ne sait pas si c’est la météo maussade ou le triste gris des murs, mais cet ensemble n’enchante guère les membres de notre groupe.
Ma bicyclette
- Magasin de bicycles
Il s’agit d’un magasin de location et de réparations de vélo. Cyclotin qui, accessoirement est une peu geek, constate que l’image qui s’offre à lui après le franchissement de la passerelle est exactement la même que celle qu’il avait vu sur un réseau social consacré au cyclotourisme au Québec.
- le marché Atwater
Le marché Atwater sera le lieu où ils prendront leurs repas achetés dans les différents stands.
La basilique Notre-Dame et la place d’Armes
- la Basilique
Sur le chemin du retour, les cyclotouristes vont découvrir ces deux lieux mais n’y feront qu’une courte halte, libre à eux d’y revenir dans l’après-midi qui est libre de vagabondages dans la ville.
Le quartier chinois
Les guides emmènent leurs clients dans le quartier chinois. Pittoresque bien sûr mais le lien avec le Québec n’est pas très apparent (pour ne pas dire absent).
Temps libre
La fin d’après midi est libre ainsi que le repas du soir (non pris en compte dans le séjour...). Nos amis aux valises bleues reviendront sur leurs pas, tenteront, en vain, de visiter la basilique Notre-Dame (elle vient de fermer quand ils arrivent). Apparemment, il y a maintenant des horaires et l’entrée est payante. Ils finiront leur flânerie en découvrant la statue des "trois commères" et le marché de Bon Secours dont on ne leur avait pas parlé ainsi qu’une exposition en plein air consacrée à la guerre de 14/18 (centenaire oblige). En cherchant un restaurant, ils rencontreront Gérard et Jocelyne et décideront ensemble de manger à la terrasse d’un restaurant.
- Mur peint
Lorsqu’ils rentrèrent à l’hôtel, il faisait nuit. Ils découvrirent alors une autre image de Montréal. Ils prirent le temps de regarder cette vidéo projetée sur le mur aveugle d’un immeuble. Tout près de là, une façade était décorée d’une fresque immense (6 étages). Derrière eux, une maison apparut dans le ciel qui s’assombrissait : elle était construite sur la terrasse supérieure d’un immeuble.
Le mot québécois du jour
Bécycle ou bicycle : c’est aussi bien une Bicyclette, une motocyclette, un vélomoteur qu’un scooter. Il suffit donc qu’il y ait deux roues (source : lexique du parler québécois)
Le panneau du jour
Ils n’étaient pas avertis alors ils ont été quelque peu surpris par la signalisation même s’ils s’y sont très vite adaptée.
- Attention, plus que 4 secondes !
L’itinéraire
- Dans la ville de Montréal, un peu au gré des pistes cyclables semble-t-il.
- 23 km parcourus à très petite vitesse / durée : 3h30 dont plus de 2h00 d’arrêt.
Et le respect du programme ?
Ils ont fait 23 km à vélo et quelques kilomètres supplémentaires à pied dans la ville.
Ils ont chacun reçu leur vélo même s’il y eut quelques petits problèmes. Le tour de ville accompagné de deux guides s’est correctement effectué. Un petit regret toutefois : celui de ne pas avoir vu le stade olympique alors qu’ils sont passés tout près du canal de l’aviron dans l’île Notre-Dame. Le repas de midi (dîner au Canada) était libre mais ils ont reçu une enveloppe pour en régler le coût. Étonnant fonctionnement ! Le repas du soir (souper au Canada) était "libre" c’est à dire à la charge de chaque participant.