Y’en a marre !
Depuis vingt-quatre articles, j’explore et je pille Gallica. Après tout, c’est de leur faute : ils mettent en libre disposition tout un tas de documents plus passionnants les uns que les autres.
Cela fait donc vingt-quatre articles [1] que je tente de rédiger un article pour le challenge AZ de l’impératrice Sophie [2]. A chaque fois, je tente de l’illustrer à partir d’images réalisées soit avec l’outil "Zoom" de Gallica. Vous ne savez pas comment faire ? Attendez-donc demain l’article Z comme Zoom du challengeAZ de 2016 où je ne vous expliquerai rien puisque c’est le blog de Gallica qui l’a déjà fait.
Bon, ça nécessite quelques manipulations et un début de maîtrise de la gestion des fichiers. Généralement, ça se passe bien. Mais de temps à autre, j’obtiens ce fichu message :
Donc, quelquefois, soit c’est tout soit c’est une partie plus petite que celle retenue. Bon, j’ai contourné le problème en faisant une copie d’écran : ce n’est pas plus compliqué à faire que d’utiliser l’outil zoom avec un logiciel comme IfanView par exemple.
Il faut quand même réalisé le fichier, l’importer, l’enregistrer quelque part, le télécharger dans le gestionnaire du site et le mettre en place dans l’article. Rien que du presque banal pour la plupart des maîtres de toile quand l’image est libre de droit. Mais ça demande quelques petites manipulations et surtout, il est difficile d’inclure le document tout entier quand il a plusieurs pages (cela pourrait aller avec deux ou trois mais au delà...? ou avec la totalité d’un document...?
Procédure
- Afficher la page souhaitée du document Gallica (dans Gallica donc).
- Cliquer sur l’outil "Loupe" dans la colonne de gauche.
- Laisser l’option JPEG pour pouvoir récupérer une image à inclure dans un article.
- Cocher l’option "une partie de l’image" (avec "l’image en entier", on obtient un fichier pdf pdf Portable Document Format. C’est un langage de description de pages créé par la société Adobe Systems afin de préserver la mise en forme d’un fichier définie par son auteur, quels que soient le logiciel, le système d’exploitation et l’ordinateur utilisés. , plus difficile à inclure dans un article).
- Sélectionner l’image partielle à récupérer.
- Cocher l’acceptation des conditions d’utilisation (après les avoir lues bien sûr ;-) ).
- Cliquer sur télécharger
- Récupérer votre fichier (sans doute dans le fichier téléchargement) et le nommer à votre guise.
- Ouvrir votre article et y importer le fichier obtenu.
- Le positionner selon vos besoins (ou vos envies).
Voici un résultat possible :
Le lecteur exportable
Et puis voilà qu’en cherchant si je pourrais bien trouver un trésor avec Yzopet (voir ci-dessous pour le sens de ce mot) comme mot de départ, je tombe sur "lecteur exportable". Ce n’est pas Gallica qu m’a donné le lien mais mon moteur de recherche (comme il est gratuit et qu’il ne trace pas ses utilisateurs, je cite ce méta-moteur : DuckDuckGo).
Pour y accéder, il faut utiliser la page "Partager" (un drôle de symbole, le sixième dans la colonne des outils à gauche de l’écran). Il ne reste plus qu’à sélectionner le document entier ou une partie de l’image seulement, de copier le code obtenu et de la coller dans son article.
- Afficher la page souhaitée du document Gallica (dans Gallica donc).
- Cliquer sur l’outil "Partager" dans la colonne de gauche.
- Sélectionner "une partie de l’image" (pour être dans la même situation que ci-dessus).
- Cliquer sur le bouton "Copier".
- Coller dans votre article à la place retenue.
En dehors du cadrage pas tout à fait le même, c’est bien plus facile. Et puis, un lien est mis aussi en place sur l’image vers la page dans Gallica.
Ysopet
Chose promise, chose due : un yzopet est, au Moyen-Âge un recueil de fables imitées ou non d’Esope (le mot vient du nom d’Esope d’ailleurs).
Pour terminer, avec le lecteur exportable, voici le manuscrit de "Isopet II de Paris, [traduction anonyme du Novus Aesopus d’Alexandre Neckam] ; Richard de Fournival, Bestiaire d’Amours, 1330-1350, mise en ligne le 21/11/2011, consulté le 01/05/2016.
Et vous avez vu, les pages défilent toutes seules !
Ce n’est pas un trésor, ça ? Et mes gros progrès en paléographie me permettent de lire sans trop de difficultés.
Pourquoi est-ce un trésor pour les MaLiBeLe MaLiBeLe La généalogie telle que je la vois à travers l’arbre généalogique de mes petits enfants. ?
Les MaLiBeLe MaLiBeLe La généalogie telle que je la vois à travers l’arbre généalogique de mes petits enfants. sont tous nés au XXIème siècle et ils ont déjà une maîtrise assez surprenante des technologies de l’information. Les outils n’ont pas de longtemps de secrets pour eux. Alors, un lecteur exportable des documents anciens, ça leur apparaîtra peut-être naturels mais leur donnera encore un peu plus accès à des informations qu’ils ne soupçonnent même pas.