Il n’y a que quinze jours, tu souriais encore à la vie en offrant ta générosité aux plus déshérités. Tu aimais la fête et chérissait la famille par-dessus tout. Tu savais partager au noble sens du terme. Fidèle en amitié, amoureux du travail bien fait, tu méprisais l’incompétence mais tes coups de gueule cachaient mal ton cœur d’or. Oui, je sais, même un coeur d’or, c’est fragile.
Généreux, humble et respectueux, tu donnais sans compter, tu offrais sans réfléchir, tu étais simplement toi et tu existais. Avec ton départ sans retour, un gand vide vient de se créer et tes amis comme ta famille savent qu’ils ne pourront jamais le combler. Tu avais le cœur sur la main mais il t’a abandonné. C’est le nôtre qui pleure maintenant l’ami, l’époux, le père, le frère, le fils que tu savais si bien être.
Salut frangin. Il me restera de toi les souvenirs qui affluent et viennent bousculer les larmes.
Salut frangin. Il me restera de toi l’image d’un homme droit qui ne demandait pas grand chose, qui donnait presque tout et qu’on ne pouvait que respecter.
Salut frangin. Il me restera de toi cette photo où tes yeux lumineux de bonté regardent la vie et nous invitent à profiter du temps qui s’écoule inexorablement.
Adieu Alain. J’ai simplement oublié de te dire une chose avant que tu ne partes. Mais tu la connais maintenant : je t’aime.