Généalogie des MaLiBeLe
Les ancêtres ont fait ce que nous sommes. Mieux les connaître, c'est donc mieux nous connaître.
La citation du jour
Avoir la sérénité d'accepter ce que je ne peux pas faire, la force de réaliser ce que je peus faire, la sagesse pour discerner entre les deux.  ( Marc Aurèle )
La réflexion du jour
Aucune carrosserie n'isole le cycliste du monde extérieur. Alors, pourquoi tant de cyclistes oublient l'environnement pour ne voir et n'entendre que les heures, les minutes, voire les secondes qui s'écoulent ? (fichue moyenne…)
Activités
bénévole - geek - cycliste (cyclotouriste) - généalogiste - photographe - collectionneur - écrivain - enseignant - Diverses informations
Les mots clés
Le monde de l’astronomie * le monde des associations * le monde agricole * le monde du langage * le monde de l’école * Le monde des sciences et de la vie
Lorand

Site personnel de Roland Bouat. Pour les curieux : Lorand est un anagramme de Roland.

La généalogie est un loisir qui demande un travail de longue haleine. Pour avancer, il est quasiment indispensable de s’y atteler tous les jours au risque de perdre du temps à redémarrer ou d’oublier l’une des nombreuses pistes utilisées pour avancer.

Qui ?

Les ancêtres semblent tous les jours se cacher mais ce sont leurs traces qui s’effacent, disparaissent ou se dégradent. Ce sont évidemment les plus anciens qui sont les plus difficiles à trouver : remonter la pente du temps devient toujours de plus en plus difficiles. Les ancêtres un peu plus récents (ceux du XXème siècle) sont, quant à eux, soit très connus de nous puisque nous les avons rencontrés soit presque aussi difficiles à trouver en raison des règles administratives de protection.

Quoi ?

Les données collectées nécessitent donc un travail demandant beaucoup de patience, beaucoup d’humilité, un peu de chances, une bonne dose de bon sens bien souvent et un travail quais quotidien. Il faut dire que les données peuvent apparaître quelquefois comme versatiles. Parce que ce n’est pas la donnée originale seule qui peut poser problème mais aussi l’interprétation qu’en fait "l’inventeur" (au sens de celui qui découvre), l’utilisation qu’en fait le généalogiste et surtout les imperfections dues au canal de transmission. C’est souvent via la transformation en données numériques mais les risques d’interférence sont grands : mauvaise transcription de l’émetteur (celui qui envoie), parasites sur le canal de transmission, interprétation erronée du récepteur (celui qui reçoit).

Où ?

Ce n’est pas tous les jours mais toutes les secondes... Devinez où semblent se trouver aujourd’hui nos données : sur le web bien sûr. Pourtant, elles ne font qu’y passer. Et à très grandes vitesses. Elles sont sur des serveurs que d’autres serveurs consultent et que d’autres serveurs transmettent. Si à chaque extrémité, il y a des êtres humains faits de chairs et d’os, il y a, entre eux, une multitude machines plus ou moins dépendantes, plutôt fiables mais soumises à des impondérables.

Quand ?

Quotidiennement. Tout le temps. Tout de suite. Immédiatement. Et c’est là qu’est probablement le grand changement : pas besoin de prendre du temps pour aller aux archives, pas besoin de patienter pour obtenir le document sollicité (qui peut ne pas être le bon), pas besoin de papier crayon et huile de coude pour noter les informations recueillies. Quelques clics et, miracle (enfin, quand ça marche), l’information est là sous nos yeux. Il ne reste plus qu’à l’intégrer...

Comment ?

Chaque jour, la découverte de données concernant un ancêtre serait inutile si nous ne pouvions pas la traiter, la transformer, la faire notre pour la remodeler et la renvoyer dans les tuyaux des communications virtuelles. En commentaire à un article récent (P comme Projet Partagé), sur Twitter, j’ai reçu une jolie expression d’une autre généalogiste, Evelyne Achon, : les généalogistes sont des passeurs de mémoire.

Pourquoi ?

Ne pas travailler quotidiennement sur sa généalogie peut nous amener à diverses déformations qui risquent de compliquer notre travail :

  • risque de perdre la piste suivie, piste aux traces de plus en plus ténue en remontant le temps ;
  • risque de perdre l’objet de notre recherche noyé au milieu de tous les chemins qui s’ouvrent devant nous ;
  • risque d’y passer trop de temps et d’oublier que la vie, ce n’est pas que la généalogie : c’est aussi les autres et le bonheur d’un coucher de soleil (fréquent en ce moment) ou d’une troupe de marcassins qui traversent ton chemin au milieu du bois (aventure récente) ;

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