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Miers : Le couvent des Fieux

Mots clés : villes et villages , généalogiste , 46-Miers , Lot (46)

lundi 25 décembre 2017 , par Roland



Avertissement : ce texte est entièrement extrait de Wikipedia, l’encyclopédie collaborative en ligne depuis la page Miers (en date du 25 décembre 2017). Les liens ont été respectés ainsi que les références (notes).


Un monastère fut fondé en 1203, au lieu-dit actuel "le Couvent des Fieux", par Gerbert de Thémines [15]. En 1271, Barascon de Thémines, fils du fondateur de l’Hôpital-Beaulieu fit don du fief des Fieux au Grand Prieur de Saint-Gilles Guillaume de Villaret. Un hôpital y était installé pour les pèlerins et les malades. Il relevait du précepteur de Latronquière, commandeur de l’ordre de l’Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem pour le Quercy. Comme ses parents, Barascon souhaitait établir un prieuré d’hospitalières sur sa baronnie. Il obtint ce droit de Philippe le Bel en 1295 [16].

En 1296, il était gouverné par Jourdaine de Villaret, sœur de Guillaume de Villaret qui sera le vingt-quatrième grand maître des chevaliers des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem [15].

Le 30 mai 1297 à Fronton, Pierre Ramon (ou de Raymond), commandeur des maisons du Quercy de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem rétrocéda à Barascon les Fieux contre des terres qui agrandirent la commanderie d’Espédaillac. Barascon y fit construire une maison de religieuse et "pour la dévotion et le salut de son âme" en fit don à l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ce prieuré était composé de douze religieuses, percevait des aumônes sur les paroisses de Bio, Albiac, Thémines et Rueyres [17] [16].

En 1304, le vicomte de Turenne Raimond VII mit sous la dépendance des Fieux le prieuré de Saint-Georges d’Issordel. Le 7 juillet [1308], le prieuré de Curemonte fut rattaché au Fieux. Malgré ces revenus, le couvent des Fieux restait très pauvre. En 1370 et 1372, les seigneurs de Miers firent dons de leur domaine de Lacalmète à Loubressac, en échange du choix de la prieure dans leur famille : la maison des Miers-Vayrac. Le 1er juillet 1395, pour éviter l’abandon des Fieux à la suite des guerres anglaises, le pape Benoît XIII unit provisoirement les Fieux à l’église de Montvalent. En 1479, Raymond de Richard, Grand Prieur de Saint-Gilles, visita les lieux et les trouva si délabrés qu’il en interdit l’entrée de novices. Malgré les mauvaises conditions de vie, la Vicomté de Turenne y envoya en 1524 Gabrielle de Laqueille-Castelnau qui devint prieure. Cette dernière devint en 1528 prieure de l’Hôpital-Beaulieu. Le 15 novembre 1609, Galiote de Gourdon-Ginouillac-Vaillac prit la direction des Fieux qui avaient été dévastés pendant les Guerres de religion [16].

Face aux difficultés, Galiote et ses compagnes décidèrent du rattachement des Fieux au prieuré de l’Hôpital-Beaulieu. Cette annexion fut confirmée par une bulle du pape Paul V le 9 janvier [1611] et par [lettres patentes] du roi Louis XIII du 4 août 1624. Lors de l’inventaire du 15 novembre 1609 rapporte que les revenus du domaine des Fieux et de ses dépendances s’élevaient à 3250 livres [16].

En 1679, le couvent des Fieux était désert et en ruine. Il le resta jusqu’en 1793, date à laquelle il fut vendu comme bien national à la famille Caminade [16].

Au XIVe siècle, le prieuré des Fieux comportait [16] :

  • une nef de 16 mètres de long par 8 mètres de large à deux travées éclairées par deux fenêtres étroites (3,9 × 0,1 mètres) ;
  • un cimetière attenant au sud de l’église ;
  • le couvent ;
  • l’hôpital-hôtellerie ;
  • une cour, un colombier, un puits et un jardin potager ;
  • une muraille en quadrilatère entourant le tout de 80 à 90 mètres de côté et 7 de hauteur ;
  • 400 hectares de terres et de forêt de chênes.

Voir en ligne : Document de l’association Racine d’Alvignac (fchier pdf)


[15J. B. Gluck, Album historique du département du Lot : avec les vues des principaux monuments et sites de cette partie du Quercy, Paris, Gluck Frères (réimpr. 1995) (1re éd. 1852), 192 p. (ISBN 2-87802-209-2, lire en ligne [ archive ]), p. 93

[16Jacques Juillet, Commanderies du Haut-Quercy : Sur le chemin de Rocamadour, 1975, 171 p., p. 136-145

[17Guillaume Lacoste, Histoire générale de la province de Quercy, vol. 2, t. 10, Cahors, Girma (réimpr. 2012) (1re éd. 1883), 503 p. (ISBN 2-7348-0086-1, [ lire en ligne ]), chap. 48, p. 401-402


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